SHIRI ♕ HATERS GONNA HATE.

≈ arrivée en ville : 09/11/2016

N’Dongo, Shiri Michelle
I don't know, I don't care, and it doesn't make any difference.

nom complet: Shiri Michelle N'Dongo. âge et lieu de naissance: 26 ans, Née le 18 octobre 1990 à Marlott. nationalité et origines: Double nationalité et origines anglo-sénégalaises. traits de caractère: égocentrique, égoïste, maniaque, superficielle, sang chaud, protectrice, brutale, ambitieuse, sans-gêne, joueuse, menteuse. statut civil: Célibataire. orientation sexuelle: Hétérosexuelle. statut financier: aisé. occupation: elle se considère instagrameuse populaire mais en ce moment c’est plutôt une bonne grosse glandeuse. revenue à marlott depuis: quelques jours. pécher mignon: La cigarette. passions: La mode, la musique. Et aussi étrange que ça puisse paraître : l'escalade et les jeux vidéos. avatar: Zoe Kravitz, la bonnasse . personnage: inventé. groupe: Twilight, (PARCE QU'ELLE AIME LES VAMPIRES, MAIS TEAM JACOB QUAND MÊME.) Parce que Shiri c'est un oiseau de nuit, habituée des soirées londoniennes les plus huppées, abonnées aux soirées plus trash aussi, elle vivait plus ou moins la nuit Shiri. Va falloir qu'elle se réconcilie avec le soleil. . crédits: Giphy + Kerouac.

+all the world’s a stage, and all the men merely players+
Quand la sentence tombe, je laisse tomber ma tête contre la vieille table en bois toute pourrie du tribunal. Putain de merde. Un rire nerveux franchit mes lèvres. Sérieux ? Ils m'assignent à résidence pendant 18 mois parce que j'ai frappé une meuf ? Juste pour ça ? Je m'affale sur ma chaise pour faire face au juge qui m'a posé une question. « J'habite nulle part. » Et c'est même pas une provocation, c'est la vérité ! J'avais l'habitude de squatter chez un pote et puis j'avais toujours eu la flemme de me prendre un appart rien qu'à moi. Je m'étais engueulée avec mon pote, et résultat, j'habitais officiellement sous les ponts. Bon, officieusement je squattais les lits de mecs randoms de Tinder. Mais ça c'est autre chose. Et v'là qu'il me sort un sermon, comme quoi je suis obligée d'avoir une adresse pour être assignée à domicile et blablabla. Mon avocat se penche à mon oreille et j'ai l'impression d'être la star d'une série américaine pendant un quart de seconde. Et puis il parle. « L'adresse de votre mère. » Je le regarde, prête à éclater de rire, puis j'vois son air sérieux. Il déconne pas. J'vais devoir vivre chez ma mère pendant dix-huit mois ? Alors que je les ai pas vus depuis huit ans, tous là ? En voyant les têtes de tout le monde, j'me rend compte que j'ai pas le choix. C'est ça où la taule. Alors je finis pour lâcher l'adresse de ma mère, et des flics viennent me coller un putain de bracelet, et pas le genre dix carats. Puis mon avocat me tend son téléphone. Sur le coup, j'comprends pas. Il veut qu'on prenne un selfie ? Et puis les neurones se connectent. Il veut que je l'appelle. Je tape nerveusement le numéro sur l'iphone, en espérant qu'elle ai pas changé de numéro, et en espérant qu'elle puisse pas me tuer à travers un téléphone -mais je pense que si. « Hé Mo, c'est Shiri, là... » J'attends une demie-seconde et elle se met enfin à gueuler. « Quoi Shiri là ? Tu te fous de ma gueule ? C'est quand que t'es venue à la maison pour la dernière fois ? Qu'est-ce que tu veux là ? J'ai rien pour toi moi, t'es partie sans rien dire, tu crois quoi ? » Je la laisse continuer pendant un moment, histoire qu'elle se calme et puis j'enchaîne. « Mo, j'ai besoin de rentrer à la maison là... » J'éloigne le combiné de mon oreille parce que j'en ai rien à foutre de la façon dont elle va m'engueuler et je sais déjà comment ça va finir. Elle dira oui.

J'ai du mal à sortir mes trois valises du taxi mais personne vient m'aider. Bande de petits connards. Je mérite pas ça, franchement. Puis Zeke finit par sortir. Et je lui adresse un grand sourire. Parce que lui, j'suis vraiment contente de le revoir. « Putain Zeke, t'es devenu aussi grand et beau que moi ! » J'le prend dans mes bras. Je les ai jamais oubliés les petits. Je les aime toujours, tous. C'est juste que j'étais occupée à autre chose. Et j'ai peut-être tout foiré comme ma mère le dit, p'têtre bien qu'ils voudront plus me parler, peut-être bien que j'ai une vie de merde, peut-être bien que je peux compter sur personne. Mais j'suis bien comme ça, c'est ce que j'ai toujours voulu d'être riche et célèbre. C'est ce qu'on voudrait tous. Pas vrai ?
Le truc, c'est que j'ai beau essayer de me convaincre avec mes belles paroles, j'ai l'estomac qui se serre quand ma petite soeur dit qu'elle veut pas me parler. J'ai les yeux plein de larmes, quand j'vois ma mère qui m'en veut. J'ai les boules quand j'vois l'amour dans les yeux de certains des gosses. J'aurais pas dû partir comme ça. Et surtout, j'aurais du revenir des fois.